« Desserrez les dents : vos migraines et votre fatigue disparaîtront »
Comment se fait-il que cette simple contraction des mâchoires puisse engendrer de telles conséquences ?
Aussi bizarre et extravagant que cela paraisse, c’est une réalité. On estime à 200 kilos la pression exercée entre deux molaires. C’est énorme. Quand on fait ça toute la nuit, on n’est pas fatigué : on est exténué. D’où l’apparition du syndrome de fatigue chronique. Si vous serrez les dents, vous envoyez des informations au cervelet, qui peuvent provoquer des vertiges, des acouphènes, des démangeaisons dans les oreilles, des migraines… Et j’en passe. Serrer les dents n’est pas une qualité, mais une catastrophe.
Comment poser le diagnostic ?
C’est moins évident que pour le grincement de dents, qui fait du bruit et peut être entendu par le conjoint. Là, ça ne laisse pas de traces. Mais il est rare que ça soit anodin et ne soit pas corrélé à des symptômes pathologiques dont la cause est classée à l’heure actuelle comme inconnue. Le médecin doit procéder à un interrogatoire. Et souvent c’est la frustration, le stress qui, chez un individu qui n’a pas tendance à s’exprimer et à parler, va engendrer une compensation et induire le serrement de dents.
Peut-on en guérir ?
Oui, c’est 100% guérissable et c’est très accessible. Au lieu de serrer les dents, pincez les lèvres. C’est neurologiquement impossible de faire les deux à la fois. Le nerf des lèvres empêche les dents d’être en contact. D’autres pratiques thérapeutiques peuvent interrompre le serrement de dents, comme des techniques de relaxation de la mâchoire. Avec, en parallèle, une séance d’infiltration hebdomadaire chez le médecin et une gouttière dentaire empêchant la crispation des mâchoires. Deux mois de traitement et c’est réglé.
Source : Metronews